
(in english http://en.wikipedia.org/wiki/Bra%C8%99ov )
Brașov (en latin Corona - couronne, en allemand Kronstadt, en hongrois Brassó, en roumain Brașov) est une ville de Roumanie ayant le titre de municipe (capitale administrative locale), et aussi de chef-lieu du județ de Brașov.
Elle se situe autour de la colline Tâmpa, dans la région de Țara Bârsei, à la courbure des montagnes Carpates, dans la partie sous l'influence saxonne de la Transylvanie historique. Elle est jumelée avec la ville de Tours en France.
Elle fut construite en 1211 par l’Ordre teutonique comme fief de l'ordre avec un ensemble de fortifications puissantes qui devaient pouvoir arrêter ou limiter l'effet destructeur des invasions mongoles (et tatares) qui avaient à l'époque décimé le territoire à l'est qui correspond à l'Ukraine de nos jours — beaucoup de Russes d'Ukraine avaient alors fui vers Moscou et les régions du nord. Après ces invasions, l'ordre se déplaça peu à peu vers le nord de l'Europe et la ville continua à se développer avec une population allemande importante et une population roumaine minoritaire jusqu'au début du xxe siècle.
En 2005, la population était de 328 702 habitants pour la ville elle-même et plus de 600 000 pour le județ de Brașov. La ville est un centre touristique important et la plus grande station de ski de l'Europe de l'Est. Elle est depuis longtemps un important centre économique.
Șchei ou Șcheii Brașovului est un quartier de Brașov.
À l’origine, ce quartier était hors des murs de la ville. Cette partie de la ville est faite de petites maisons construites le long de petites rues étroites sur un flanc de montagne. Jusqu'au xviie siècle, les Roumains n’avaient pas le droit de posséder une propriété à l’intérieur des murs de la ville de Brașov. Ainsi, ils devaient payer un droit de péage aux portes de la cité pour pouvoir vendre leurs produits dans la ville. On y trouve l’église St-Nicolas ainsi que la première école de Roumanie.
Patrimoine culturel de SCHEI :
-les Juni

June à cheval
Les Juni de Brașov, appelés aussi les jeunes juni (roumain : junii tineri), june au singulier, sont des Roumains qui veulent garder une tradition très ancienne d'origine païenne. Même si le nom se rapproche du nom jeunes, ce nom ne veut rien dire d'autre en roumain moderne. Cependant en Transylvanie il a la signification traditionnelle de jeune homme non-marié. Traditionnellement, les jeunes qui voulait devenir des juni devaient le faire entre 16 et 18 ans et ils devaient absolument quitter cette organisation une fois mariés (ce n'est plus vrai de nos jours).
« Les juni doivent être regardés comme un reste d'époque païenne, une ancestrale fête du printemps, [...] la suprématie du soleil sur la dureté et le froid de l'hiver [...]. Elle doit être considérée comme un culte pré-chrétien qui se passe toujours sur des collines, une habitude connu aussi par les daces » (Julius Teutsch, chroniqueur saxon)
Il y a de nos jours peu de villes qui continuent à pratiquer ce type de tradition, Brașov étant une des plus importantes.
Au xixe siècle, junimea était un courant culturel très influent en Roumanie dont au moins son nom s'inspire des anciens juni. De grands écrivains comme Mihai Eminescu ont été connus grâce à cette société.


Un défilé de plusieurs juni derrière l'Église Noire en 2006.
Le premier dimanche après les pâques, à la fin de la Semaine illuminé (en roumain Săptămâna luminată), les citoyens de Brașov et les touristes peuvent assister à un spectacle avec des éléments de mythe, des rituels et des cérémonies ainsi que de la magie.
Dimanche matin, les chevaliers juni vont sur la Place de l'Union. À cet endroit ils entourent trois fois la statue du soldat inconnu en face de l'église Saint-Nicolas, la plus ancienne église orthodoxe connue de Brașov, datant de 1292. À cet endroit, il reçoivent vite-fait un discours du prêtre de l'église. À ce moment ils sortent du quartier Șchei qui, bien que le plus ancien quartier de la ville, ne faisait avant pas partie de la ville saxonne Corona et son administration. Ils se dirigent ensuite vers les Pierres de Solomon.
Les 7 groupes de juni (environ 200 personnes de nos jours) partent en procession, mais ils font un nouvel arrêt à l'endroit appelé "la petite Troie du Capitaine Ilie Birt" ou chaque groupe chante « Jésus est resuscité »« » avant de partir pour de bon vers les Pierres de Solomon. Ce qu'on appelle petite Troie ou Troiță est en roumain un petit édifice situé aux carrefours et qui représente d'habitude une croix et des icônes (équivalent de nos oratoires)
Aux Pierres de Solomon commence la fête avec les filles et les autres invités qui sortent à l'hora et jettent des « buzdugans » (c'est une grosse boule en métal avec des épines). Avant le coucher du soleil, les 7 groupes partent vers la ville dans le même ordre que celui d'arrivée et on les reçoit toutes portes ouvertes.
Ils vont se disperser ensuite, mais pas avant que les gens leur souhaite : "Să ne trăiesti, vătafe!" qui se traduit par "Longue vie, chef!".
- Les Pierres de Solomon
Les Pierres de Solomon (roumain: Pietrele lui Solomon) se trouvent au bout du quartier Schei, a 2 km du centre ville. Ce sont deux grands rochers ou montagnes, l’un à côté de l'autre.
La légende dit que Solomon était un roi hongrois qui fut répudié par sa mère pour avoir tué son frère et condamné à mourir dès qu'il rencontra un homme ordinaire. Solomon s'est ensuite réfugié dans cette zone du pays sur une haute montagne. Voyant un berger roumain et de peur qu'il ne meure, il est parti en arrière mais son cheval a perdu l'équilibre et il est tombé du haut de la montagne.
À l'endroit où il est tombé, le mont s'est divisé en deux et ainsi les deux rochers sont apparus. Dans les dernières secondes de sa vie, Solomon a acquis un haut degré de sagesse et dans sa chute il s'est accroché aux racines d'un arbre. À ce moment, il a placé à la racine de l'arbre sa couronne, car il ne pensait plus être digne de la porter.
D'après les juni, le blason de la ville illustre cette légende. Le nom de Solomon est resté dans la conscience des gens car il fait référence au personnage biblique, mais cette ressemblance de nom n'est qu'une coïncidence et, selon la légende, il ne s'agit pas de la même personne.
- Les 7 escaliers

Pas loin de la ville se trouve un passage très étroit dans la roche, où une source fait une cascade de 120 m. Cet endroit assez dangereux pour les enfants et les adultes non expérimentés est aménagé avec 7 escaliers en métal, dont chaque escalier monte à la verticale en étant parfois assez humide.
Le trajet nécessite environ 10 heures de route à pied aller-retour, ce qui est faisable en un jour. Chaque jour en été, il reçoit des touristes de la ville. L'endroit est connu comme șapte scări c'est-à-dire les sept escaliers
Intramuros :
-l'Église noire

Biserica Neagră - L'église noire en style gothique
Construite vers 1380 sur le socle probable d'une ancienne chapelle détruite pendant l'invasion mongole en 1241, l'église noire dans le centre-ville en style gothique permet à environ 5 000 personnes d'y entrer
Elle comprend une cloche de 6 tonnes qui est la plus grande de Roumanie et le plus grand orgue d'Europe de l'Est avec 4 000 tubes, un des plus anciens et des plus grand orgues au monde.
Chaque semaine il y a un concert d'orgue.

La Transylvanie (du latin « ultra-silvam » au-delà des forêts) est une région du centre-ouest de la Roumanie, délimitée par les montagnes des Carpates.
En partie grâce à une position géographique particulière et à une longue histoire tumultueuse et en partie suite à la cohabitation de trois groupes ethniques pendant près d'un millénaire, le syncrétisme caractérise toutes les formes de la culture transylvaine, jusqu'au point où les apports des uns ou des autres sont difficiles à déceler : on le trouve dans l'architecture, dans la musique et la danse ainsi que dans la cuisine, voire, dans une certaine mesure, dans les costumes traditionnels des différents groupes ethniques.
La Transylvanie possède un patrimoine culturel matériel riche, mais pas toujours restauré. La ville saxonne de Sighișoara a vu son centre historique intégré au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme nombre d'églises fortifiées, d'églises en bois ou de forteresses daces. Sibiu, Capitale culturelle de l’Europe en 2007, a gardé entièrement intacte sa vieille ville saxonne. De nombreuses autres villes ont préservé non seulement leur aire médiévale, mais aussi leurs murailles (Bistrița, Târgu Mureș, Aiud) ou leurs citadelles de xviiie siècle (Alba Iulia, Arad, Oradea).
On y trouve des châteaux médiévaux (château de Bran, château de Hunedoara), des palais baroques (comme le palais Brukenthal à Sibiu ou le Palais Bánffy à Cluj) et des hôtels art nouveau (à Cluj, Oradea,Târgu Mureș ou Arad).
Les traditions rurales et les folklores roumains (Maramureș, Banat, Mărginimea Sibiului ou Țara Moților) comme hongrois (Kalotaszeg, Pays des Sicules) y sont étonnamment vivants.
La Transylvanie est surtout connue à l'étranger (à tort, historiquement) par association avec le légendaire vampire Dracula et Le Château des Carpathes de Jules Verne.
Culture roumaine (Wikipedia)

Mihai Eminescu, poète national
Littérature - (C)
Écrivains (C) : Mihai Eminescu, Lucian Blaga, Mihail Sadoveanu, Tristan Tzara, Hélène Vacaresco, Panaït Istrati, Emil Cioran, Eugène Ionesco,Mihail Sebastian, Mircea Eliade, Nichita Stănescu, Dumitru Tsepeneag...
Musique roumaine:
Musiciens (C) : Musique classique : Ciprian Porumbescu, Georges Enesco, Dinu Lipatti, Clara Haskil, Marcel Mihalovici, Radu Lupu, Leontina Vaduva… ; Musique folklorique : Gheorghe Zamfir, Taraf de Haïdouks... ; Rock : Grimus, Luna Amară... ; Jazz et blues : Eugen Cicero, Jancsi Körössy, Florin Niculescu, Nightlosers
Beaux-Arts
Sculpteur (C) : Constantin Brâncuşi,...
Peintre (C) : Nicolae Grigorescu, Nicolae Tonitza, Ion Ţuculescu ...
Architecte (C) : Toma T. Socolescu, Ion Mincu, Károly Kós ...
Cinéma - (C)
Actrices et acteurs (C) : Liviu Ciulei, Anamaria Marinca, Maia Morgenstern, Elvire Popesco...
Scénaristes (C) : Radu Mihaileanu, Cristian Mungiu, Corneliu Porumboiu, Francisc Munteanu...
Réalisateurs (C) : Cristian Mungiu, Jean Negulesco, Lucian Pintilie, Corneliu Porumboiu, Cristi Puiu...
Festivals (C) : Transilvania International Film Festival, Comedy Cluj
Danse - (C)
Alunelul, Hora, Învîrtita, Ponturi...
Folklore - (C)
Mioriţa, Colindă
Gastronomie - (C)
Borsec, Bortsch, Brânză de burduf, Caltaboş, Caşcaval, Caşcaval pané, Chiftele, Ciorbă, Ciorbă de burtă, Ciorbă de perisoare, Clătită, Colivă,Cordon bleu (gastronomie), Covrigi,Cozonac, Drob, Fasole cu cârnaţi, Ghiudem, Joffre (pâtisserie), Lebar, Loukoum, Mititei, Mujdei, Muraturi, Mămăligă, Năsal (fromage), Palincă, Papanasi, Pasca (pâtisserie),Pastrama, Salată de icre, Salată de vinete, Sarmale, Saucisses de Pleşcoi, Sfințișori, Slănina, Socată, Sângerete, Telemea, Toba (charcuterie), Ţuică, Urdă, Zacuscă
VOUS POURREZ TROUVER DES INFORMATIONS POUR PRÉPARER VOTRE SÉJOUR ICI :
- site d'un ami français qui habite Brasov : http://www.brasov.fr/
- site général sur la Roumanie : http://www.romaniatourism.com/brasov.html
- château de Bran (Dracula) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Bran
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